Histoires de Randos 2023
Auteur : Jacques BACH notre poète marcheur, grand amoureux et spécialiste de la nature… et adepte du Géoaching *.
* Le géocaching est un loisir de plein air qui consiste à utiliser la technique du géopositionnement par satellite pour rechercher ou dissimuler des « caches » ou des « géocaches », dans divers endroits à travers le monde. (Selon Wikipédia)
En 2023 le responsable des marches Gérard avec 7 autres chefs de course avait planifié 20 marches dans le cadre de l’ANR 67.
(Pour 2024 il y en a 22 au programme)
Lors des 19 marches ayant eu lieu en 2023 (une annulée pour cause de canicule), 59 marcheurs différents ont randonné au moins une fois. Ces randonneurs ont réalisé 451 participations et ont parcouru ensemble plus de la moitié de ce que va parcourir la flamme avant les jeux olympique en France. Ils ont marché entre 6245 et 6351 km… en fonction des différentes applications de GPS, des curvimètres ou autres podomètres.
Lors du repas de la dernière marche à IMBSHEIM (chez les sorcières), j’ai publié une petite rétrospective souvenir un peu humoristique. Mais voilà, il y avait 20 participants des 59 qui n’étaient pas présent,
Donc ! Pour ces absents, pour ceux qui n’ont pas bien entendu, pour ceux qui n’ont pas compris, pour ceux qui ont oublié, pour ceux qui voudraient réécouter, pour ceux qui n’ont participé à aucune marche, enfin pour tout le monde ici présent, je me permettrais de rediffuser ma composition.
Souvenirs des randos ANR 2023
Depuis le départ en Moselle, le long d’un canal,
Nos marcheurs ont vécu des jeudis peu banals.
Tout en profitant un maximum des bienfaits de la rando,
Les seniors regrettaient un peu les années en trop.
(On pourrait le croire) Chacun portait un sac ado.
Dix neuf jeudis pour vivre de belles aventures
Sans se soucier des petites mésaventures !
Genre casse-tête : Qui avec qui, covoiture,
Un casse-cou ne maîtrisant pas son allure,
Provoque un accrochage et le trafic sature,
Un casse-pied de plus en plus stressant à l’usure,
Un casse-croûte avec une boisson oublié à la masure,
Une liaison téléphonique présentant des coupures,
Après ça, être à l’heure pour le départ ? Moins sûr !
Mais aussi une montée raide au début.. un peu dure,
Une descente casse-gueule avec risque de blessures,
Des aller-retours faussant les mesures,
Un cheval galopant en forêt sans monture,
Un bâton brisé, une gorge sèche, une piqûre
Yolande au pied, Louis au bras et Claude en pleine figure,
Une tirette coincée, un souffle coupé, une foulure,
Des petites chutes laissant des éraflures
Et sur les vêtements, quelques salissures,
Une semelle, qui se décolle de la chaussure,
Certains gros nuages un peu obscurs
Lâchant au pique-nique de l’eau pure,
Un coup de vent dérangeant les coiffures,
Un manque de temps pour contempler la nature,
Une peinture, une sculpture, une devanture,
Parce que le groupe progresse à une certaine allure,
Des ampoules aux orteils à cause d’une brûlure
Ou encore, au lendemain, quelques courbatures.
Cela dit, des deux côtés du Rhin, les marcheurs
On trouvé beaucoup de plaisir et du bonheur.
Ils ont profité du bon air, découvert des endroits prodigieux :
Des châteaux, des rochers, des points de vue merveilleux,
Certains arbres exotiques et d’autres remarquables,
Catalpas, amandiers, gros chênes, divers érables,
Des fleurs rares : ancolie, arnica, différentes orchidées.
Ils ont croisé des animaux dans les bois et sur les prés.
Papillons, libellules, batraciens, scarabées,
Mante religieuse sur un chapeau perché,
Mais aussi des oiseaux de toutes variétés :
Des geais, qui cajolent sans cesse
Car les déplacements en forêt les stressent,
Des « corps beaux » ressemblant à « mes anges »
(Pas forcément callipyge avec des ailes blanches.)
Des moineaux, des rouge-gorges, des hérons, des grues,
Des cigognes, des cygnes, des sittelles torche……pot
Des pinsons, des canards, des gentilles alouettes,
Des piverts, des pigeons et même des « pipelettes »,
Pour qui, les zones de silence sont obsolètes.
Elles jacassent dans les vallées comme sur les crêtes.
Certains ont même pu voir le coucou de près.
(Je vous assure que c’est vrai) !
Il fallait un bon souffle pour rejoindre ce sommet.
Nous avons traversé une période de grosses chaleurs,
Même dans les églises on pouvait se taper une bonne sueur
Bon ! Cela permettait de retrouver un peu d’espoir
À ceux qui pensaient enfin briller un soir.
Au retour, ça sentait la transpiration dans les autos.
Qu’est ce que ça devait être dans une Dacia …sans déo ?
Une fois arrivé parmi les sorcières,
Personne ne regretta ; ni les bières,
Ni les nombreux kilomètres à pied,
Engloutis tout au long de cette année
En suivant les 8 guides de l’ANR 67.
Merci de garder longtemps cette bonne recette !